Retour sur la 37é édition du festival
Retour sur la 37é édition du festival Premiers Plans
Retour sur les longs métrages en compétition
Cette année la fonction paternelle
en prend un sacré coup et la guerre gronde…
Le père est "un fouteur de merde" dans
September et July.
Le père de Jojo dans La Pampa
est un père trompe la mort, père toxique qui pousse à des conduites mortifères.
Le père n’est ni mort ni vivant ou
mort et vivant dans Kneecap.
Le père est un père jouisseur qui en
vient même à faire crever l’olivier sous lequel il est enterré et continue à
faire ses ravages dans le cœur d’une mère qui ne peut faire son deuil dans Los
Tortuga.
Comment un père mort ou vif oriente
la destinée de ses enfants.
La guerre qui gronde qui est là sans être
vraiment là sur l’écran
Comment les paradis artificiels
peuvent soudain devenir un enfer quand on est obligé d’y rester dans Under
the Vulcano.
La guerre en Palestine qui oblige à
l’exil, à ne pas finir dans sa terre d’origine, à se transformer en monstres, à
trouver les pires solutions pour s’en sortir dans Vers un pays inconnu.
La guerre encore, celle de 1944,
dans Vermiglio où une famille respectable accueille un soldat qui vient
d’on ne sait d’où. Et cette réflexion " s’il y avait plus de lâches on
aurait moins de guerre".
La guerre en Irlande dans Kneecap
et le stress intergénérationnel pour sauver la langue. Une nation qui n’a pas
de langue est une demie nation.
Enfin la guerre des Tamouls pour
sauver leur terre, non pas celle qui se joue au Sri Lanka mais celle qui
est transposée en plein Paris sous nos yeux aveugles dans little Jaffna.
Entre les pères qui flanchent et la
guerre qui gronde que veulent nous dire aujourd’hui ces jeunes cinéastes…
Dominique fraboulet